les quatre mains libres

D'habitude, elle fuyait.

© eloishh.m

D’habitude, elle fuyait.
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D’habitude.
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Comme si la coutume avait sa place
Dans le quotidien des vies figées.
Au creux de l’ombre rien se casse,
elle peut panser ses chaires détruites.
C’est qu’elle est née de la pluie
Et ne peut être qu’éblouie
Par les rayons qui la traversent.
Mais fatiguée d’attendre l’averse 
Elle plonge son corps dans la lumière
Pour la première fois, elle espère
Ne pas brûler trop vite.

AMBRE BOUILLOT

ELOISHH.M