D’habitude, elle fuyait. . . . D’habitude. . . . Comme si la coutume avait sa place Dans le quotidien des vies figées. Au creux de l’ombre rien se casse, elle peut panser ses chaires détruites. C’est qu’elle est née de la pluie Et ne peut être qu’éblouie Par les rayons qui la traversent. Mais fatiguée d’attendre l’averse Elle plonge son corps dans la lumière Pour la première fois, elle espère Ne pas brûler trop vite.