- LES ARTISTES -
Pour commencer, qui est Hanen ?
Une femme libre et une citoyenne du monde passionnée d’art et de littérature.
Ta formation ?
Deux doctorats et deux masters mais autodidacte pour la plupart des choses de la vie qui me tiennent à cœur.
Pourquoi l’art et la littérature ?
Pour rendre le monde plus habitable.
Quels sont vos futurs projets ?
Être heureuse, vivre et créer.
Le film que j’aurai voulu réaliser : Frances Ha, Noah Baumbach
Le livre qui me fait voyager : Océan Mer, Alessandro Barrico
La réplique de film que je préfère : « Vos mains sont froides » Elizabeth à Darcy, Orgueil et Préjugés, Joe Wright 2005
La carte que je pioche le plus au tarot : Le deux de coupes
Vouliez-vous écrire quand vous étiez petite ?
Je voulais réaliser des films, écrire des scénarios, cet univers me fascinait et me fascine encore.
Quelle est votre plaisir solitaire ?
Aller au cinéma à la séance du matin.
Qui vous inspire le plus ?
Mon fils, je le remercie chaque jour de m’autoriser à avoir son âge quand je suis à ses côtés. L’art c’est un retour en enfance.
Avez-vous une citation qui vous suit ?
Une phrase d’Henri Callet qui m’a bouleversé plus jeune et qui ne me quitte pas : « Ne me secouez pas je suis plein de larmes »
Et pour la suite que vous souhaite-t-on?
D’avoir des rêves, toujours des rêves.
La série que j’ai préférée : Good Trouble
Si tu devais repeindre le monde d’une couleur : bleu azur
La lettre de l’alphabet que je mettrais dans tous les mots : « é »
Le lieu dans lequel tu ne resterais pas plus de 5 jours : Venise
Ton jour de la semaine préféré ? C’est aujourd’hui !
L’heure de ton premier café ? Mon premier café du matin c’est juste pour savoir qui je suis, alors ne me posez pas de question.
La couleur des murs de ta maison ? Ma maison est Grease comme la voiture de Travolta.
Est-ce que tu joues à la belote ? Non jamais.
Pourquoi ? Parce que je n’ai pas de cœur.
Un vêtement ? Un vieux pull rouge, trop grand, déformé, au point de riz
Un rire ? Celui de souris de ma grand-mère maternelle
Une odeur ? Celle de l’immortelle qui peuple les plages et les montagnes corses
Quelles sont tes influences ?
Felicia Chiao, Xavier Dolan, Mathias Malzieu, Anastasia Zamaraeva… Ce sont des gens qui mettent en scène le merveilleux comme quelque chose d’ordinaire, plutôt que de fantastique. C’est quelque chose vers lequel il faut tendre, dans la vie en général, pas seulement dans l’art. Ils ont tous aussi une tendresse infinie pour leurs personnages qui me touche beaucoup et cela rend leurs œuvres très réconfortantes à mon goût.
Tu n’écris pas seulement…
J’ai aussi une activité de plasticienne (@paulinedelapoire) qui touche à la céramique et l’aquarelle. L’écriture est mon premier amour, c’est elle qui a ouvert la porte au reste.
Qu’est-ce qui lie toutes tes pratiques artistiques ?
L’évocation, je crois. Mes textes, comme mes dessins et mes sculptures, sont assez minimalistes et tendent soit vers l’art naïf ou l’abstraction. Plutôt qu’une débauche de technique, je préfère faire ressentir une idée, une atmosphère, une émotion. Ça vient d’une certaine pudeur que j’ai, depuis toujours. Cela laisse aussi plus de place à l’interprétation et à l’appropriation à chacun-e ; j’aime l’idée qu’une œuvre soit comme un cadeau.
La série que tu as préférée : Deadwood
Tes inspirations ? L’eau, le ciel et le genre humain.
Que fais-tu à part d’écrire ? Je fais de mon mieux.
Où te vois-tu dans quelques années ? Je vis le moment présent.
Le lieu dans lequel tu ne resterais pas plus de 5 jours : La ville.
Ta journée idéale : Une journée à la pêche.
Ton lieu de naissance ? Devant un écran : quelque part entre la jungle enflammée de Coppola et la pulpe d’une orange mécanique.
Ta destination ? Les Marquises, Nuku-Hiva, perle de sable volcanique perdue dans des eaux bleues. Idéale pour s’affranchir.
Ton livre favori ? Le bleu du ciel de Georges Bataille, parce qu’il est sans nuage.
Que faire plus tard ? Tracer d’autres trajectoires. Ecrire, encore écrire. Ouvrir un chemin.
Une couleur ? Le bleu
Un fruit ? Le raisin
Un signe distinctif ? Le sourire
Des envies ? Marcher, chanter, rire, calligraphier, lire, vivre heureux et libre, être à l’affût…
Des amis ? Les paradoxes, les lumières du soir, les paysages rudes, les vieux arbres, le silence…
Pourquoi Eloishh? Sur une VHS qu’on a retrouvé, vers l’âge de 3 ans, je prononçais mon prénom ‘Eloïse’ comme ça
Tes inspirations ? L’océan, le street art, Agnès Varda, les créatures magiques, les héros de Wes Anderson, le mouvement surréaliste, l’astrologie, tout un tas de films, les femmes de ma vie, l’univers du tatouage
Un moment magique ? Lorsque la salle s’éteint au cinéma et que le public ne bouge plus
Une phobie ? Les mannequins en plastique
Émue ? Par les mains de ma grand-mère
Qui es-tu ? Je me pose la question tous les jours.
D’où viens-tu ? Je reviens d’un voyage au bout de l’enfer.
Ce qui t’a secoué ? Me tenir à quelques centaines de mètres d’un volcan en éruption. Secousse physique et spirituelle.
Ce que tu aimes ? Tout ce qui me fait dire « woh !».
Ce que tu détestes ? L’amertume. Aversion pour les endives (mais n’en suis-je pas une ?).
Que veux-tu ? Rêver en paix.
Tu sais dessiner ?
Pas du tout. Mais comme on m’a demandé d’illustrer le poème que j’avais proposé, j’ai été obligée de m’y coller. Le résultat montre que j’ai gardé mon âme d’enfant.
Tu sais jouer d’un instrument ?
Un peu. Je peux faire illusion avec quelques accords de guitare ou une mélodie au piano ou à la flûte, mais pas très longtemps. On s’aperçoit tout de suite que je ne suis pas une professionnelle.
Tu sais danser ?
Beaucoup mieux. Ce que je préfère c’est danser sur les vagues en faisant attention à toujours bien savoir sur quel pied danser pour ne pas tomber.
Tu sais chanter ?
Passionnément ! Sans en avoir l’air, je connais la chanson. Il y a même une époque où je me produisais sur scène. Je suis membre de la SACEM dans la catégorie auteur-compositeur.
Tu sais écrire ?
A la folie des mots depuis le CM2 où je lisais à mon instituteur, pendant les récréations, les poèmes que j’écrivais. Patient et compréhensif, il m’a incité à prolonger l’expérience. Après la rédaction de mémoires austères et parfois rébarbatifs pendant mes années d’études de droit, j’ai décidé de m’amuser un peu avec des choses plus gaies, plus folles, plus libres, des poèmes, des nouvelles ou des romans.
Ton prénom? April. Non non, je ne suis pas anglaise, ni américaine.
Le lieu où tu irais tous les jours? Au cinéma. Matin, midi, soir.
Et l’école dans tout ça? Des études cinématographiques / audiovisuelles / littéraires. Après de belles années lyonnaises, je suis partie vivre à Londres pour faire du théâtre. Passion Shakespeare, quand tu nous tiens!
Tu fais quoi quand tu fais rien? Je dessine des petits personnages (@thecoolestsociety), je chante des comédies musicales, je bouquine et je regarde dix tonnes de films. Sinon, je pense aux jolies choses et je refais le monde avec des « si ». J’aimerais aussi me remettre au piano. Mais j’ai plus de piano.
Tu te vois où… demain? Autour d’un verre avec mes amis. Parce que les amis, c’est la vie. La famille aussi, d’ailleurs. S’il pleut, ce n’est pas bien grave. Je fais partie de ce petit pourcentage de gens qui apprécie le mauvais temps.
Tu te vois où… bien plus tard que demain? Aux Etats-Unis. New-York, New-York! Mon arrière grand-père italien a vécu là-bas. Il y aurait tout pour moi: le théâtre, le cinéma, l’océan, l’effervescence, la créativité. Tout… à un détail près: mes proches. Et mon chien aussi. Mais je leur ferai de la place dans mes valises, promis.
Etat: français manqué
Habitant: le plat pays
Aspirant: le relief
Lieu préféré: ailleurs
Occupations préférées: suivre les oiseaux, lire du Rimbaud, sentir le vent et pédaler, pédaler sans fin
Un crush ? Les étoiles
Une maladie ? Le futur
Un jouet ? Le corps
Une autre vie ? Celle de Florence Arthaud
Une dominante ? Essayer
Un médoc ? La solitude
Une obsession ? La mèr(e)
Si j’étais une fleur : je serais mangé par une vache et finirais en tranche de fromage à raclette. Et quelqu’un m’imaginerait à partir du parfum de la fleur libéré lors de la fonte du fromage, peut-être si fort que ça me ferait exister et que j’en viendrais à me demander ce que je serais si j’étais une fleur, et ainsi de suite.
Ce que je fais le mieux dans la vie : pas grand-chose.
Les trois choses qui m’ont pris le plus de temps dans la vie jusqu’à maintenant : l’écriture, les Études de Czerny, les sports de montagne.
Qui suis- je ? Sûrement un être multiple. Demandez voir aux autres quand ils feront un tour par ici.
Quelle est la raison pour laquelle tu pratiques l’escalade ? Parce que j’utilise ma raison pour tout sauf pour ça.
Un vêtement ? Plusieurs. En général, au moins deux pulls.
Un surnom ? Nutriscore A.
Sais-tu jouer du cornet à pistons ? Je ne sais pas, je n’ai jamais essayé.
Pourquoi écris-tu ? Parce que je ne me demande pas pourquoi.
Ton plat préféré ? Un truc qui passe au micro-onde et au lave-vaisselle.
Qui te ressemble le plus parmi les poètes d’aujourd’hui ? Je n’ai jamais ressemblé à grand-chose.
Un mot, pour commencer ?
Chèvre.
Si tu n’écrivais pas, tu ferais quoi ?
Cheffe d’orchestre ou peintre.
Tes classiques ?
Louise Bourgeois, Breakfast at Tiffany’s, Henri Matisse, Marcel Carné, Simone Veil, Victor Hugo, Juliette Armanet, mon doudou et le Dictionnaire.
Ta journée idéale ?
Au musée en écoutant Françoise Hardy.
Ta potion magique ?
Attraper un rayon de soleil. Le mélanger délicatement avec du chocolat fondu. Laisser refroidir le tout quelques secondes et déguster.
Le livre que j’ai le plus relu : Le clan des Otori, un voyage envoûtant dans un Japon imaginaire
Le talent que j’aimerais avoir : Savoir peindre à l’aquarelle
Le film dans lequel j’aimerais vivre : 2046 de Wong Kar-Wai
L’endroit du globe que je n’oublierai jamais : l’hypnotisante île de Pâques
Quand je n’écris pas : je joue de la guitare folk, médite, cherche de nouvelles recettes de tofu et anime le podcast Le café des auteurs.
« — Où ? — Où ? lecteur, vous êtes d’une curiosité bien incommode ! Et que diable cela vous fait-il ? Quand je vous aurai dit que c’est à Pontoise ou à Saint-Germain, à Notre-Dame de Lorette ou à Saint-Jacques de Compostelle, en serez-vous plus avancé ? Si vous insistez, je vous dirai qu’ils s’acheminèrent vers… oui ; pourquoi pas ?… vers un château immense, au frontispice duquel on lisait : « Je n’appartiens à personne et j’appartiens à tout le monde. Vous y étiez avant que d’y entrer, et vous y serez encore quand vous en sortirez. » — Entrèrent-ils dans ce château ? — Non, car l’inscription était fausse, ou ils y étaient avant que d’y entrer. — Mais du moins ils en sortirent ? — Non, car l’inscription était fausse, ou ils y étaient encore quand ils en furent sortis. — Et que firent-ils là ? — Jacques disait ce qui était écrit là-haut ; son maître, ce qu’il voulut : et ils avaient tous deux raison. — Quelle compagnie y trouvèrent-ils ? — Mêlée. — Qu’y disait-on ? — Quelques vérités, et beaucoup de mensonges. — Y avait-il des gens d’esprit ? — Où n’y en a-t-il pas ? et de maudits questionneurs qu’on fuyait comme la peste. Ce qui choqua le plus Jacques et son maître pendant tout le temps qu’ils s’y promenèrent… — On s’y promenait donc ? — On ne faisait que cela, quand on n’était pas assis ou couché… »
(Jacques le Fataliste et son maître)
Qui es-tu ? Un voyageur, carnet et crayons en poche, parfois je crois que je suis un peintre du salon des refusés. J’enseigne le dessin aussi.
Ton son ? Buena Vista Social Club avec les arpèges cubains du piano, inimitables et une piña colada bien fraîche s’il vous plaît. Le bruit d’un crayon 8b glissant sur un papier Ingres.
Un bon souvenir ? Arpenter la Polynésie Française sur les traces de Gauguin.
Une gourmandise ? Une côte de bœuf bien grillée et saignante à cœur, élevée dans mon Charolais natal.
Un défaut ? Peut-être parfois misanthrope, et puis gros dormeur.
Le livre que j’ai le plus relu ? Sur la route de Kerouac dans sa version non ponctuée, achetée à San Francisco.
3 choses que tu emmènerais sur une île déserte ?
Une pincée de poésie, une once de tendresse et une tonne d’optimisme
Une vie sans chocolat, t’en penses quoi ?
Non mais, il ne faut pas abuser ! On n’est pas en temps de guerre, non plus ! La torture est interdite par la Convention de Genève !
La chose qui te révolte le plus dans notre monde ?
Dans un monde qui n’a jamais été aussi riche, des personnes sont encore obligées de vivre à la rue et, pour certaines, d’y mourir. Ce n’est plus acceptable ! Je m’y emploie au quotidien et à l’échelle de mon travail, mais le combat de l’Abbé Pierre continue.
Pourquoi t’aimes les films chelous sans action ?
Pour toutes les émotions qui s’en dégagent et qui passent par les sourires, la musique. L’action n’est pas là où on l’attend, elle est dans ces détails qui d’habitude restent inaperçus mais là se retrouvent au premier plan.
Le truc qui te donne systématiquement le sourire ?
Aller visiter un château avec ma famille et m’imaginer y vivre dans le passé, au moment où il était habité par des princes, ducs ou autres nobles.
Poésie ou photographie ? Photo-poème. Je ne peux pas considérer l’une sans l’autre. Je fais de la poésie avec les yeux.
Quelle est votre citation préférée ? Un passage du Petit Prince de Saint Exupéry « Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde ».
A quoi rêver vous le plus souvent ? Me faufiler dans une nuée d’oiseaux migrateurs pour danser avec eux au rythme de mes battements d’ailes.
Le meilleur moment de votre journée ? Le matin parce que c’est une nouvelle naissance chaque jour. Il a l’odeur des commencements et du café.
Avez-vous une devise ? Improviser sa vie à petits bouts.
Prénom : Lucie
Goûts esthétiques : les nuances de bleu, la lumière avant l’orage
Animal fétiche : le border collie
Végétal fétiche : l’iris / l’hellébore
Signes distinctifs : a surmonté le désenchantement mais reste pétrie de contradictions, refuse de monter sur un lit avec des vêtements d’extérieur, possède un papyrus aquatique, adore les cocktails compliqués à base d’infusions rares & le 2ème degré
Musique à emporter en cas d’extinction de toute vie sur Terre : Jean-Jacques Goldman album Singulier 81-89
Luxes ultimes : avoir du temps, travailler au lit, se baigner dans une crique en avril / dans des rivières sauvages l’été
Livres décisifs : Un bonheur parfait de James Salter, Les Choses de Perec, L’auberge de la Jamaïque de Daphné du Maurier, Les Déferlantes de Claudie Gallay, Le noeud de vipères de François Mauriac
Quand j’étais petite, mon animal préféré était le tigre, je saoulais tout le monde avec ça, puis je détestais la couleur bleue et les dauphins, car c’était le truc préféré de tout le monde.
J’aime des artistes comme Pascal Obispo, Calogero ou Mylène Farmer, et j’essaie d’arrêter d’avoir honte de ça. Mon groupe fétiche de tous les temps est Depeche Mode.
Je ne souhaite pas participer au débat entre ceux qui plient et ceux qui coupent leur salade.
Passions : ski et fromage.
FORMATION
Environ 67 ans d’études à l’université en cinéma
COMPÉTENCES
Limitées
CENTRES D’INTÉRÊT
Actuellement presque exclusivement le hockey sur glace
Le pays de mon cœur : le Dauphiné
La musique sur laquelle j’aime me défouler : le rock
Le livre que je lis quand j’ai un petit creux : Rendez-vous au cupcake café
Mon heure favorite de la journée : heure de l’apéro
L’objet que je préfère : le marque-page
Ce que je fais les jours de pluie : me rouler sous un plaid avec un chocolat chaud
« Les figures que nous cherchons désespérément nous échappent », Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar.